«Comme plusieurs Canadiens, j’ai commencé à jouer à un bas âge», explique celui qui a donné ses premiers coups de patin vers l’âge de 5 ans dans l’association de hockey d’Orléans.
Joueur doué, il cumule rapidement les succès et rejoint les Rangers de Gloucester dans la ligue compétitive vers l’âge de 8 ans. De là, il continue à gravir les échelons jusqu’en 2002, alors qu’il traverse l’Atlantique pour jouer au niveau professionnel en Europe pendant cinq ans.
C’est au cours de mon passage là-bas qu’on m’a invité à m’impliquer dans le hockey mineur. C’est là que la piqure du coaching est venue.
Cette découverte d’un amour pour cet aspect du jeu s’est avérée pour lui une bénédiction, alors que sa carrière de joueur a pris fin abruptement à la suite d’une fracture de la rotule en 2007.
«Quand tu es un joueur professionnel, tu ne fais que jouer au hockey tous les jours. Quand tu arrêtes, tu ressens un manque. Le coaching me permettait de rester dans le milieu», explique-t-il.
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Il revient donc au Canada dans l’optique de transmettre aux jeunes joueurs tout son savoir-faire acquis sur la glace et en côtoyant de très bons entraineurs. Son premier arrêt se fait au sein des Rangers de Gloucester, au niveau Junior A, à titre d’entraineur adjoint, puis d’entraineur-chef.
Encore une fois, son talent ne passe pas inaperçu, ce qui lui permet d’offrir ses services ailleurs. «J’ai coaché l’équipe des moins de 16 ans au OHL Gold Cup, un tournoi préliminaire pour le camp d’entrainement des moins de 17 ans de Hockey Canada. C’est cette présence qui a fait que les projecteurs sont venus sur moi. J’ai été recruté par Bobby Smith, le propriétaire des Mooseheads d’Halifax, il y a quatre ans comme adjoint.»
Après avoir joué en Europe et s’être installé dans l’est du pays, celui qui a grandi dans le quartier Convent Glen Nord garde d’excellents souvenirs de ses années passées sur les patinoires extérieures et intérieures d’ici.
«Parce que je jouais au Junior A, je ne pouvais pas jouer pour l’équipe de mon école secondaire, sauf pour le tournoi franco-ontarien. J’ai donc pu y représenter Garneau à trois reprises et on a eu la chance de la gagner deux fois.»
Maintenant à la tête d’une jeune équipe, Favreau vise haut tout en étant patient. «Mon défi va être de me pousser et de grandir avec cette équipe pour aspirer aux grands honneurs dans quelques années», conclut-il.