Près de 70 % des diplômés des universités et plus de 90 % de ceux des collèges communautaires sont toujours au Nouveau-Brunswick un an après avoir obtenu leur diplôme, selon deux rapports récents.
L’IRDF-NB explique l’écart entre ces taux de rétention par le fait que 90 % des diplômés des collèges sont des résidents du Nouveau-Brunswick, alors que 36 % de ceux des universités viennent d’une autre province ou d’un autre pays.
L’institut de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) explique de la même façon la performance de l’Université de Moncton (U de M), dont les diplômés sont 84 % à rester dans la province un an après la réussite de leurs études.
En effet, seulement 35 % des étudiants des autres provinces et de l’étranger restent au Nouveau-Brunswick un an après l’obtention de leur diplôme.
Dans l’ensemble, environ de 7000 à 8000 personnes terminent un programme dans un établissement d’enseignement postsecondaire dans la province chaque année.
Leur revenu imposable moyen après l’obtention de leur diplôme varie de 35 000 $ à 41 000 $. Les anciens étudiants de l’UNB gagnent le plus (43 000 $), suivis de près par les diplômés de l’U de M (40 000 $). Les diplômés de la MTA gagnent le moins (26 000 $).
Bonne rétention en santé
Le centre de recherche montre par ailleurs que les étudiants en santé et dans les domaines connexes étaient plus susceptibles de rester au Nouveau-Brunswick que les autres.
Les diplômés du groupe «Santé et domaines connexes» affichent un taux de rétention de 80 % un an après l’obtention du diplôme. Celui des diplômés de l’U de M en sciences infirmières est même de 87 % après trois ans.
Pourtant, le gouvernement progressiste-conservateur a seulement prévu d’augmenter l’aide aux universités de 1 % en 2021–2022, malgré la pandémie et l’augmentation annuelle de leurs couts de 3 %.
L’IRDF-NB rappelle que la rétention de la population au Nouveau-Brunswick est une préoccupation politique pressante pour l’économie, les capacités fiscales et le soutien social de la province.
Il note que le nombre de personnes en âge de travailler pour chaque ainé y est passé de 4,6 à 3,1 entre 2008 et 2018.