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le Vendredi 25 juin 2021 7:16 Éducation

Pierre Ouellette devient le recteur de l’Université de l’Ontario français

Le nouveau recteur Pierre Ouellette et l’UOF au 2e étage du 9, Lower Jarvis dans le secteur riverain de Toronto. (Crédit : François Bergeron et Courtoisie) — Montage : F. Bergeron, Cr. Courtoisie
Le nouveau recteur Pierre Ouellette et l’UOF au 2e étage du 9, Lower Jarvis dans le secteur riverain de Toronto. (Crédit : François Bergeron et Courtoisie)
Montage : F. Bergeron, Cr. Courtoisie
L’EXPRESS (Toronto) – Pierre Ouellette, directeur de Radio-Canada en Ontario et ancien recteur de l’Université de Hearst, vient d’accepter le poste de recteur de l’Université de l’Ontario français, à Toronto. Il entrera en fonction le 7 juillet.
Pierre Ouellette devient le recteur de l’Université de l’Ontario français
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Il succède à André Roy, nommé en avril 2020, mais qui a démissionné le 1er février dernier pour des raisons encore obscures. Des reportages mentionnaient alors que l’institution peinait à intéresser les étudiants à ses programmes.

130 inscriptions

La présidente du Conseil de gouvernance de l’UOF, Dyane Adam, confirme à l-express.ca que l’UOF a déjà accepté 100 demandes d’inscription à l’un de ses quatre programmes de baccalauréat, ainsi que 30 demandes à ses nouveaux microcertificats.

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Cela concorderait avec ses objectifs pour sa rentrée inaugurale de septembre, «et nous continuons d’accepter des demandes jusqu’en aout», indique Dyane Adam.

Ces quatre premiers programmes d’études — cultures numériques, pluralité humaine, environnement urbain, économie et innovation sociale — n’ont été validés par le ministère ontarien des Collèges et Universités que l’automne dernier.

Capture d’écran L’Express

Formidable ambassadeur et dirigeant de l’UOF

«Pierre Ouellette sera un formidable ambassadeur et dirigeant de l’UOF», souligne Dyane Adam, citant son expérience des médias, des affaires et du milieu universitaire, ainsi que «son engagement de toujours envers la francophonie».

Et «déjà à Hearst, il misait sur les programmes pluridisciplinaires. Chez nous, on parle de programmes transdisciplinaires. C’est la même vision.»

Déjà intéressé aux médias et aux affaires, Pierre Ouellette avait cofondé en 1995 le journal francophone L’Horizon et un journal bilingue à Kapuskasing, dans le nord de l’Ontario, vendus en 2005 au Northern Times (disparu en 2018).

Consultez le site du journal L’Express

Recrutement et virage numérique

Le nouveau recteur de l’UOF possède une quinzaine d’années d’expérience dans le milieu universitaire. Il a notamment été recteur de l’Université de Hearst de 2011 à 2016 «où il a orchestré la profonde transformation de l’offre de l’établissement contribuant ainsi à une forte augmentation du recrutement étudiant».

Par la suite, comme directeur de Radio-Canada Ontario, «il a participé au rayonnement du diffuseur public et a accompagné les équipes de production dans un virage numérique important».

Depuis l’annonce de son départ, les cadres de Radio-Canada en Ontario relèvent de Jean François Rioux, directeur général des Médias régionaux. Le processus de recrutement est déjà amorcé pour pourvoir le poste de direction de Radio-Canada en Ontario.

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Un «coup de cœur» pour l’innovation à l’UOF

Pierre Ouellette n’accordera aucune entrevue avant le 7 juillet. Par voie de communiqué, il dit avoir «véritablement eu un coup de cœur pour tout ce qu’il y a d’innovant à l’Université de l’Ontario français».

«Je suis très heureux de me joindre à ce projet névralgique et mobilisateur pour l’Ontario et la francophonie. C’est un privilège pour moi de mettre mon expérience et mon expertise au service de cet établissement unique qui mise sur une approche nouvelle et qui se distingue au sein de l’environnement universitaire francophone et canadien.»

Objectif : la rentrée de septembre

L’équipe de l’UOF concentre présentement tous ses efforts sur sa rentrée de septembre – «en personne et non plus en mode virtuel si les consignes sanitaires le permettent». Le personnel devrait pouvoir s’installer au 2e étage du 9 rue Lower Jarvis au début d’aout.

«La priorité, c’est le démarrage.» Mais par la suite, confirme Dyane Adam, l’UOF s’intéressera au renforcement de ses relations avec les universités de Hearst et de Sudbury, ainsi qu’avec les collèges d’arts appliqués La Cité et Boréal, pour créer un véritable réseau postsecondaire franco-ontarien. «Nous serons au rendez-vous!»

Le petit campus du collège La Cité à Toronto, avec qui l’UOF va former des enseignants, devrait d’ailleurs déménager de son espace au Centre francophone à celui de l’UOF.

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