À 23 ans, la jeune femme de Martintown a déjà tout de la vétérinaire. Malgré son jeune âge, son enthousiaste contagieux est de la partie chaque matin à son réveil. Elle adore son milieu de travail et reste joyeuse, peu importe l’heure à laquelle la journée se termine.
«J’ai tellement de plaisir à aller travailler. Ce sont parfois de longues journées, mais c’est une passion», souligne la nouvelle vétérinaire.
Originaire de l’Est ontarien, plus précisément de L’Orignal, Elouise Molgata été élevée en campagne. À l’époque, sa famille avait une petite ferme d’agrément où il y avait de tout, comme l’explique la jeune dame : «Nous avions des vaches, des chevaux, des moutons, des cochons, des poules […] nous étions assez autosuffisants.» C’est de là que nait son amour pour les animaux.
Ainsi, des études en médecine vétérinaire étaient le choix de prédilection pour Elouise Molgat. Bien que demeurant en Ontario, elle a choisi d’opter pour la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe, qui l’a accepté à cette époque après qu’elle ait effectué une année de transition universitaire auparavant.
Je voulais aller à l’école de Saint-Hyacinthe, car c’était plus proche et c’était en français […] je ne voulais pas perdre mon français en allant à Guelph.
Après quatre années de théorie et une année de stages pratiques en rotation dans divers milieux de travail, Elouise Molgat a passé le North American Veterinary Licensing Examination (NAVLE) et a obtenu son permis d’exercice en Ontario.
Elle s’est jointe en juin à l’équipe des Services vétérinaires de l’Est ontarien (auparavant Services vétérinaires Embrun) pour exercer ses nouvelles fonctions et faire un retour dans sa région d’enfance.
Le bienêtre animal à cœur
Bien qu’elle n’en soit qu’à ses débuts «officiels», Elouise Molgat affirme qu’elle est bien à sa place. «Je suis là pour de bon […] c’est la job de mes rêves!», s’exclame-t-elle. Elle précise en outre qu’elle a un faible pour travailler avec les bovinés domestiques : «J’apprécie beaucoup les vaches laitières, et les animaux à bœuf, c’est mon dada.»
De ce fait, elle chérit et aspire à quelques projets personnels comme celui d’avoir son propre troupeau bovin. «En ce moment, j’ai mes premiers veaux, Angus et Wagyu», explique Elouise. Le projet de relève de la ferme laitière familiale des parents de son petit ami est aussi dans les plans avec ce dernier.
La jeune femme aimerait également s’impliquer plus dans l’industrie laitière auprès d’organismes tels Dairy Farmers of Ontario (DFO) pour s’assurer que le bienêtre animal est respecté partout dans le milieu.